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Chapitre XII) A present for Xan 2

A present for Xan 2

- Scott ! Déjà là ?

Scott s'est déjà mis au travail, tôt comme chaque matin, sur le prototype en titane, semblant si dévoué aux projets entrepris par son frère. Ce matin-là, Frigueste revient de l'ASSH avec une demie-dizaine de plaques de titane, directement obtenues par la hiérarchie à la demande de leur père pour eux. Une tâche bien peu complexe, si on la compare à l'acharnement dont fait preuve Scott. Si le cadet de la fratrie travaille sur l'électronique, c'est parce qu'il a déjà terminé d'étudier et de dessiner les plans des façonnages du titane pour commander les moules correspondants à la Nouvelle Armée, ces moules qui accueilleront la matière fondue pour lui faire prendre, pièce par pièce, la forme de l'armure en exosquelette. Aussitôt arrivé, Frigueste doit déjà repartir, fin de permanence oblige, avec les plans de son collaborateur en direction d'Atarashî. Il quitte le sous-sol de sa maison et se dirige vers l'extérieur de la bourgade de Reigai en direction du Nord, puis traverse le village de Kodoku en contournant les montages par l'Est pour enfin atteindre la ville marchande de Saikô, où se trouve la gare Hyper Loop la plus proche de chez sa famille, à qui il vient de rendre visite.

De retour à Atarashî, Frigueste apprend qu'il est séparé de son groupe de bataille, et est directement convoqué chez le commandant en chef. Nujiber attribue à ce jeune soldat un rôle spécifique et unique. Sans dénomination particulière, Frigueste est exempté de toute obligation militaire et obtient carte blanche pour mener à terme ses expérimentations avec le soutien de tous les commandants. Le jeune prodige, hésitant sur sa liberté, décide de consacrer tout son sérieux à son projet en titane et se précipite vers les ateliers de productions pour y faire fabriquer les moules selon les plans de Scott.

Tout sérieux qu'il est, Frigueste continue d'entretenir sa condition physique en s'imposant de sérieux entraînements avec les commandants pendant son temps libre. Aussi ne cesse-t-il constamment de réfléchir à des stratégies de combat, de manière à renforcer chaque groupe de soldats dans les périlleuses situations d'affrontements. Il établit une stratégie qui ne possède qu'assez peu de faiblesses si un groupe de quatre soldats entraînés l'effectue avec brio, et l'explique en détails dans un article qu'il transmet à Nujiber : La stratégie Lygendia qui porte fièrement son nom.

À peu près dans le même temps duquel Scott a finalisé les circuits électriques et électroniques sur lesquels il travaillait, les moules qu'avait commandé son frère aîné ont été fabriqués et ont donné leur forme aux plaques de titane. Les travaux d'assemblage de l'exosquelette peuvent enfin commencer. Frigueste reçoit alors par courrier la lettre de son frère Scott et celle de l'atelier de moulage en même temps. Oubliant sa nouvelle fonction solitaire, il demande par réflexe une permission de s'absenter à son commandant, Nujiber, qui lui rappelle qu'il est libre de se déplacer dans toute la région, à condition de ne pas mourir bêtement en campagne, dévoré par les mutants du Torêningu. Avant de rentrer à Reigai, Frigueste s'assure de passer par la capitale, Seiha, et avec la recommandation du commandant en chef de la Nouvelle Armée, il parvient aisément à louer un hangar dans lequel il compte installer son matériel pour opérer Xan avec l'exosquelette. Matériel qu'il s'empresse d'installer juste après qu'il a accompagné son petit frère jusqu'au hangar à Seiha.

 

C'est.... vers cette période que j'ai reçu un courrier qu'un interne m'a lu. J'ai été convoqué dans un cabinet pour me faire opérer. Le médecin qui venait de me l'apprendre était au moins aussi surpris que moi, c'est lui qui suivait mon dossier et il n'en était pas plus au courant que moi. C'était signé de deux noms, ça avait l'air sérieux. Tout d'abord, il y avait d'inscrit le nom du docteur "Lygendia", mais à l'époque, je n'avais jamais entendu ce nom-là, du coup, j'ai cru à un canular. Et puis c'était également paraphé du nom du commandant "Kaiten", le nom de Nujiber. Dès que j'ai entendu qu'il avait signé ça, j'ai accepté le rendez-vous, sans savoir où j'irai. Mon médecin m'a amené devant un hangar et m'a avoué qu'il ne connaissait pas l'existence de ce cabinet. Je l'ai convaincu de me laisser ici attendre le commandant Nujiber et de rentrer chez lui avant que la nuit ne tombe. Quelques minutes ont passé et lorsque s'est ouverte la porte devant laquelle j'attendais, un garçon d'une douzaine d'années m'a salué et m'a fait entrer dans cette salle sombre, à peine éclairée par un néon au plafond, qui ne révélait qu'un banc de chirurgie et un jeune homme en blouse blanche, de dos. Je lui ai demandé de me confirmer son identité, s'il était bien le docteur Lygendia, et en se retournant, il m'a dit :

- Je t'attendais Xan Kriegor.

- ...

- Je ne suis pas docteur, mais Scott et moi sommes bien les frères Lygendia qui allons t'opérer, Xan.

- Hmm... Je ne sais même pas de quoi tu parles, euh... Frigueste, c'est ça ? Mais de toute façon, je ne m'enfuirai pas, tu t'en doutes.

Les deux frères portent le tétraplégique d'alors trente-cinq ans hors de son fauteuil et l'allongent sur le banc, en le sanglant aux niveau de toutes les articulations de son corps, afin qu'il ne tombe pas. Suite à cela, Scott place un étau au niveau du crâne déformé de Xan pour lui figer la tête, rapproche son ratelier d'instruments et se prépare à commencer l'opération, en déblatérant ce qu'il fait en même temps que ses manipulations, comme pour rassurer son patient.

- Monsieur Kriegor, vous souffrez d'une tétraplégie. Pour définir ce qui nous intéresse dans votre accident, je vais raccourcir la définition : au-delà de la base de votre cou, les signaux électriques émis par votre cerveau ne sont plus transmis à vos muscles, c'est pourquoi vos membres ne répondent plus à votre intention de les mouvoir.

- Oui, c'est ce qu'on m'a expliqué lorsque je suis sorti du coma, il y a dix ans... L'interrompt Xan.

- En revanche, ces signaux électriques sont tout de même envoyés depuis votre cerveau, puisque les muscles de votre cou bougent encore un peu, et que vous êtes même capable de parler... Continue Scott en imbibant le haut du crâne de son cobaye d'un produit stérilisant.

- C'est une évidence dont je suis conscient aussi... Acquiesce-t-il.

- Alors maintenant : imaginez que j'utilise un système conducteur pour capter les signaux électriques de votre cerveau et les transférer manuellement à vos muscles.

- Je... Je ne suis pas sur de compr- Aaaah ! Hurle Xan. Tu me fais quoi, là ?

- Il a simplement transpercé la peau de ton crâne avec une aiguille, c'est au niveau de la chair que ça pique un peu, mais tu vas très vite t'y habituer et ne plus rien sentir... Essaie Frigueste de le rassurer.

- Mais- Aaaah ! Il est obligé d'en mettre plusieurs ? Grogne-t-il.

- Une pour chaque muscle de ton corps.

L'étau n'était pas de trop, vu l'état de Xan et sa dévotion à se débattre. Vainement. Après plusieurs heures de manipulations, précises à l'extrême, et plus de cinq cents aiguilles insérées directement dans la partie du cerveau concernée, la deuxième partie de l'opération peut débuter. De manière à recréer artificellement les liaisons jusqu'aux muscles, chaque aiguille est relié par un câble conducteur à une autre seringue plantée à son tour dans le muscle correspondant. Phase beaucoup moins douloureuse pour Xan, puisque la douleur en dessous du cou lui est totalement inexistante.

- C'est parce que vos nerfs ne transmettent plus l'information de la douleur à votre cerveau. Plus généralement, ils ne transmettent plus rien, donc c'est votre sens du toucher, qu'il soit douloureux ou agréable, qui a totalement disparu... Lui explique Scott.

- Je pense que je l'avait intuitivement deviné aussi, ça. Mais, là, actuellement, vous faîtes quoi ? Je veux dire, techniquement, en détails, vous pouvez m'expliquer ?

En effet, la tête coincé dans l'étau, Xan ne peut baisser le regard pour assister à ses branchements.

- Concrètement, on te charcute tous les muscles du corps pour les relier à ton cerveau avec des matériaux conducteurs. Même si tu as vu la mort de près, je ne pense pas que tu aies réellement envie de voir ça sur ton corps.

Après un bon demi millier de branchements, la phase finale de l'opération se présente à ces jeunes apprentis chirurgiens qui ne semblent pas connaître la fatigue. Ils redressent leur patient et installent un harnais solide autour des hanches de Xan et par-dessus ses épaules. Ce harnais est en fait la base de la structure de l'exosquelette sur lequel tiendra le reste de l'équipement. Un solide casque plat servira de protection pour la tête, et y est directement fixé, de façon à ce qu'il suive exactement les mouvements que Xan effectuera lorsqu'il bougera. Le reste des bras, des avants-bras, cuisses, jambes et autres parties du corps sont ajoutées les unes après les autres, minutieusement. Jusqu'aux doigts, Xan est relié à son cerveau et recouvert intégralement par son armure verdâtre aussi solide que légère. Lorsque tout est branché, emboîté, clipsé, soudu, le corps de Xan est complètement recouvert de sa carapace métallique. Lui est fatigué, et peine à rester éveillé. La visière qu'il a devant les yeux est faite du même verre que les lunettes qu'il portait et, de ce fait, il voit aussi bien qu'en dehors de sa nouvelle peau. Le transistor de son armure lui donne une voix robotique à l'extérieur et quand, enfin, on lui annonce que tout est prêt, il ne croît pas à ce qu'on lui demande.

- Xan ?

- ...Présent...

- Serre-moi la main, Xan.

- ...Quoi ?

- Bouge ton bras et attrappe ma main ! Lui ordonne Frigueste en lui tendant le bras.

-...

Frigueste avait tendu le bras assez soudainement, comme pour provoquer un stimuli de réflexe chez l'handicapé, mais ayant perdu la capacité de bouger son bras depuis dix ans, Xan ne sait plus comment faire pour donner l'ordre de bouger à son bras. Frigueste lui suggère de se remémorer sa vie de soldat et d'essayer de faire appel à ses anciens réflexes, mais la facilité n'est pas de mise. Il ferme les yeux pour se concentrer et se souvenir de son combat contre le Grand Sasquatch. Il revit en détails ce moment, et lorsqu'arrive son ultime envolée, il rouvre les yeux de sursaut car un violent bruit de ferraille traverse la pièce. Il a les yeux paniqués, mais personne ne les voit, derrière la visière rouge teintée. Il n'entend qu'une réponse moqueuse du frère aîné, tout sourire.

- Non, ça, c'est ta jambe droite.

Il venait de réussir à bouger une jambe. Une première pour lui, qui avait abandonné tout espoir de revivre ça depuis dix ans.

- Mais j'ai rien senti ! S'inquiète-t-il.

- Alors... Euh... Non, tu n'as rien senti.

- ...

- Et c'est une bonne nouvelle.

- Ah bon ? Pourquoi ?

- Parce que ça veut dire que tu es toujours tétraplégique, et du coup, tu ne finiras pas électrocuté par un court-circuit de l'exosquelette.

- Je... ne comprends pas.

- En fait, on a réussi à transmettre le signal électrique depuis ton cerveau jusqu'à tes muscles, mais l'information qui part de tes nerfs... Et ben, on n'y a pas touché. On ne les a pas reliés à ton cerveau. Ça veut dire que tu vas être capable de bouger, de nouveau, petit à petit, mais sans récupérer ton sens du toucher. Te mouvoir sans le sentir, en somme. Seule l'équilibrioception de ton oreille interne t'aidera à te tenir debout. Tu verras, avec le temps, tu t'y habitueras, si tu es motivé à réussir.

- Vrai ? Demande-t-il rhétoriquement, la larme à l'œil.

- Oui. Je te l'avais promis, tu te souviens ?

 

- Je vous rendrai ce plaisir. Je vous le promets. J'avais déjà rencontré l'ancien commandant Malcolm, et j'avais déjà eu quelques idées. Votre rencontre m'en a donné d'autres.

- Ne t'en fais pas pour un vieil hom-

- Je vous le promets.

 

- ... T'es un génie.

 

 

An 378.

 

- Merci Xan pour cette histoire...

- Hé, ho ! Si tu préfères aller faire des rondes au pied de la tour, tu n'as qu'à y retourner, Malcolm !

Les quatre SÉA mobilisés dans Tôku no Heiya doivent bien l'admettre, leur patrouille est bien ennuyeuse quand il n'y pas de mutants à chasser aux alentours. Alors ils trouvent des occupations, se chamaillent les uns les autres. Le seul moment où ils ne sont pas coincés juste tous les quatre, c'est quand un lieutenant vient leur apporter du ravitaillement. Mais pour l'heure, Xan n'a pas trouvé mieux que de leur raconter son histoire. Le jour où Frigueste Lygendia le Génie lui a rendu la vie.

- Moi j'aime bien quand il raconte son histoire, je la trouve belle et émouvante. Commence Keiko. N'en déplaise à ton machisme, Malcolm ! Crie-t-elle à un Malcolm qui a sauté de la tour.

- Merci, Mamie, je vais me passer de tes commentaires ! Répond-il de loin.

Provoquée, Keiko dégringole de la vétuste tour sous le cliquetis de ses geta, puis de son agilité parfaite, elle le rattrape sans mal, et bondit jusque devant Malcolm, surpris, et le menace faussement d'une promesse future.

- Dès qu'on rentre, la Mamie, elle te met la misère au Tournoi.

 

Toujours là-haut Khirian s'amuse de la querelle, trouvant toujours un prétexte à s'amuser.

- Allez, allez... regarde les ces deux-là. Aucun n'admettra être moins fort que l'autre.

- Et toi, Khirian, tu penses quoi de mon histoire ? L'interpelle Xan.

- Heh ? Moi ? Comment ça ?

- Malcolm s'en fout pas mal et Keiko me trouve émouvant. Mais, toi, ton avis, quel est-il ?

- Euh... J'en sais rien... J'imagine que c'est beau la chance que tu as eu de rencontrer notre petit Génie, mais j'ai dû mal à me l'imaginer, franchement, vu que ça ne m'est pas arrivé.

- ...

- C'est difficile comme question, aussi ! Pourquoi tu me demandes ça ?

- Parce que c'est mon anniversaire et que vous l'avez tous oublié ! Lui reproche le cybernétique comme un enfant capricieux.

- Dayum ! Joyeux anniversaire alors ! Lui souhaite-t-il enfin en levant les bras, sans pour autant le convaincre.

 

Le ravitaillement arrive sur Bellevue, et aux commandes de l'Hyper Moto qui se gare, c'est justement un des quatre lieutenant du Génie, un soldat expérimenté à l'allure vengeresse, qui leur dépose la ration hebdomadaire : un stock de nourriture sous vide, et l'armement supplémentaire dont ils se servent. Il s'agit des munitions dépensées pendant la semaine passée et, lorsque besoin est, de nouvelles armes affûtées. Le ravitailleur coupe le moteur de son Hyper Véhicule, et relève ses lunettes de pilote sur ses épis roux de reflets. Comme à son habitude, il garde un ton agressif dans sa voix, cependant, aujourd'hui, le lieutenant Kurt Oxford apporte deux messages supplémentaires.

- Xan, j'avais justement besoin de vous parler. J'ai deux bonnes nouvelles pour vous de la part du commandant Frigueste.

- Frigueste ? On parlait de lui justement.

- Ah oui ? Et... Vous disiez quoi ? Demande le lieutenant Oxford, gourmand d'informations.

- On se disait à quel point il était génial, ce petit, hein ? Haha ! Rétorque rapidement Khirian, en coupant Xan avant qu'il n'ait commencé de répondre.

- Hmm... Si vous le dîtes.

- C'est quoi ces bonnes nouvelles ? Insiste Xan.

- Ah oui. Le... Génie... vous fait savoir que votre antenne personnelle est prête, votre mise à jour est pour bientôt.

- Ah ça, c'est une bonne nouvelle ! Le remercie le Soldat d'Élite en ferraille. Et l'autre ?

- Euh... C'est... Euh... Ah oui, c'est la Soldate d'Élite Kawai Irisa qui vous donne du nouveau : elle a lancé un Ironclad Deployer vers ce poste avancé.

- Tu parles d'un poste avan-

- Bien ! On ne va plus pourrir là pour très longtemps ! Se réjouit Khirian en coupant une nouvelle fois la parole à son voisin.

- Et... Et elle vous transmet... Euh... Un joyeux anniversaire... Je crois... C'est ça ?

- Ah ben voilà ! Au moins une personne pense à moi dans ce monde ! S'exclame Xan au travers de son communicateur.

 

Après que le lieutenant Kurt Oxford est parti, le Soldat robotique interroge Khirian du regard. Celui-ci ne semble pas comprendre que Xan attend une réponse, le forçant à poser oralement la question.

- Qu'est-ce qui ne va pas, c'est moi ou c'est le lieutenant ? Tu me coupes souvent la parole, mon vieux !

- ...

- Khirian !

- C'est à moi que tu poses la question ?

- Non, c'est aux mutants, imbécile !

- Ah. Eh bien... Je ne connais pas beaucoup ce lieutenant Oxford, mais il m'est très antipathique. Frigueste est trop jeune pour choisir ses haut-gradés, je ne leur fais pas confiance, je voudrais éviter qu'ils ne soient au courant de détails importants à propos de la Nouvelle Armée.

- Tu exagères, Khirian, je te vois souvent parler avec l'un de ses capitaines, le capitaine Una, je crois.

- Ah, mais pour le capitaine Kerrakai Una, c'est différent. Avant qu'il ne devienne un capitaine de Frigueste, il était lieutenant, dans la division de Tukh. Je le connais depuis un moment. Pour ce qui est de ses autres haut-gradés, fais-moi plaisir, méfie-toi d'eux, ils pourraient être jaloux de Frigueste et de son jeune âge.

Xan acquiesce, peu convaincu, puis court rejoindre son flamboyant ami Thundercrash pour se vanter de son cadeau d'anniversaire, et en profite pour lui apprendre la nouvelle de l'Ironclad-Deployer. Malcolm est stupéfait.

Kawai dirige une escouade de colonisation et se dirige sur notre position. Ça pour une nouvelle, c'est du lourd ! Mon très cher commandant l'Omniscient, je ne te remercie pas de nous avoir laissés ignorants. Je doute également que tu puisses nous remplacer d'ici quelques semaines pour protéger Bellevue, mais tu as l'air de savoir ce que tu fais. Sache que tu risques gros si tu te trompes.

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